Manon 20 ans, échangée par inadvertance à la naissance. Le tribunal de Grasse s'est prononcé ce mardi sur la demande de réparation déposée par la mère de Manon et les parents de sa fille biologique. Les familles obtiennent 1,88 million d'euros. Elle se rêve dresseuse d'orque à Marineland.
Etces petits cheveux qui volètent, qu'il sait doux comme de la soie, l'émeuvent aux larmes. Il va falloir la réveiller pour qu'elle puisse se préparer, organiser ses affaires, mais aussi envisager le changement, l'avenir s'il y en a un. Mathieu ne veut pas penser au pire, mais il sait que c'est un des possibles. Bien sûr, depuis le temps
Ya qu’un cheveu Y’a qu’1 cheveu sur la tête à Mathieu Y’en a 2, 2 testaments L’ancien et le nouveau oh, oh, oh ! Y’a qu’1 cheveu sur la tête à Mathieu. Y’en a 3, Troie en Champagne 2 testaments, l’ancien et le nouveau oh, oh, oh !
Dailleurs, le Code de droit canonique de 1983 ne contient plus cette obligation. Ce n’est pas sur nous irons contre l’autorité du Magistère. Rappelons aussi que, à moins d’être une reine catholique en audience papale, seules les vierges peuvent porter une mantille blanche. Certaines vierges
Commela nature, nous sommes sensibles aux rythmes des saisons. En automne et au printemps, nous perdons en moyenne une centaine de cheveux par jour, contre 2 à 3 fois moins le reste de l’année.Toutefois, nous en avons entre 100.000 et 150.000 sur la tête (plus ils sont clairs, plus ils sont nombreux), rien de bien affolant à en perdre "quelques-uns".
Al’origine du voyage de Mathieu Delahousse, il y a une Française. Bettina Goislard, jeune humanitaire de 27 ans, a été tuée dans un attentat
Épisode 1] Le 19 juin 2018, cela fait un an que Mathieu Danel est obsédé par une question. Quelles sensations cela procure-t-il, d'ôter la vie? Pour lui, il
Sadéfinition de mec stylé à la plage : « Ce n’est pas un bandana qui donne de l’allure, c’est un mec qui s’habille sans se prendre la tête ». Pierre-Brice, 25 ans
AliceVitard. L’association Agir pour l’Environnement a rendu jeudi un rapport alertant sur la présence de dioxyde de titane dans deux
Installésà une table près de la fenêtre, nous avons une vue sur la rue et la foule d'humains à la recherche d'un endroit où manger. Le serveur nous tendit à chacun une carte. Sans même les avoir touchés, Rayn prit la commande pour nous 3. Une fois la commande sur étalée sur la table nous commençons à nous goinfrer.
BWgeLx. Une étude publiée dans la revue Science révèle que les Babyloniens avaient trouvé un moyen de calculer les mouvements de Jupiter, ceci en utilisant la géométrie. Si la découverte se confirme, ils auraient été les premiers à effectuer ces calculs, précédant les Européens de ans. Cette tablette n'a l'air de rien et pourtant, elle pourrait réécrire l'histoire des mathématiques et même de l'astronomie. Si l'on pensait depuis longtemps que les scientifiques européens étaient les premiers à avoir utilisé une technique géométrique pour étudier les astres, ce serait une erreur, selon une nouvelle travaux publiés dans l'illustre revue Science, suggère que les Babyloniens auraient devancé les Européens de près de ans. C'est Mathieu Ossendrijver, un professeur en histoire des sciences de l'Université Humboldt de Berlin, qui est à l'origine de cette théorie. Selon elle, ce peuple antique aurait développé un système ingénieux pour étudier les mouvements de Jupiter entre 350 et 50 avant connaissances géométriques, prémices de l'astronomiePour en arriver là, le professeur a étudié des tablettes d'argile présentes au British Museum depuis le 19e siècle. Cela faisait des décennies que ces objets intriguaient les historiens car ils présentaient des calculs que personne ne parvenait à déchiffrer au vu des connaissances sur les Babyloniens. Toutefois, les spécialistes pressentaient qu'elles traitaient de puzzle ne s'est assemblé que récemment quand un collègue de l'historien allemand lui a envoyé des photos d'une tablette qu'il n'avait jamais vue, également présente au British Museum. En argile sombre, elle présentait des caractères cunéiformes assez grossiers. "A dire vrai, cette tablette présente une vilaine écriture. C'est incliné comme si cela avait été écrit très vite. C'est très abrégé", a expliqué Ossendrijver repris par LiveScience. Malgré cela, elle a permis à l'historien de faire le lien avec les autres tablettes et déchiffrer le tout. Selon lui, elle démontre que les Babyloniens utilisaient non pas des concepts arithmétiques pour étudier les astres mais une technique géométrique. Plus précisément, la dernière tablette représenterait la vitesse à laquelle Jupiter bouge dans l'espace sur une période de 60 jours. Mathieu Ossendrijver pense que la ligne horizontale représente le temps alors que la ligne verticale représente la vitesse. La ligne du haut, quant à elle, montre comment la vitesse de Jupiter réduit avec le temps. En réalité, la planète n'est même pas mentionnée dans cette tablette, c'est en recoupant avec les autres que l'historien en est arrivé à cette découverte qui change l'histoire de l'astronomie"Ça semble infime pour un profane mais cette géométrie est d'un type très particulier que l'on ne trouve pas ailleurs, par exemple, dans l'astronomie grecque antique", a précisé Ossendrijver. "C'est une application en astronomie qui était totalement nouvelle. Jusqu'ici tout le monde pensait que les Babyloniens n'utilisaient que des chiffres dans leurs calculs". Avec cette découverte, l'historien de Berlin met donc également à mal les certitudes européennes. Longtemps, ce principe a en effet été attribué aux académiciens d'Oxford qui, au 14ème siècle, utilisaient de façon plus étoffée cette même technique. Mais le savoir développé par les Babyloniens n'aurait pas qu'une origine scientifique mais aussi religieuse. Le dieu suprême de Babylone était le dieu Marduk, souvent représenté par la planète Jupiter. Ainsi, l'astronomie allait bien au-delà de la simple étude des astres pour ce peuple. "On pensait que si vous pouviez prédire le mouvement de Jupiter, vous pouviez aussi prédire le prix du grain, le temps ou le niveau du fleuve Euphrate", a précisé Ossendrijver. C'est également à cette époque que sont nés le zodiaque et l'astrologie.
Nombre d’écrivains se sont saisis de la figure de Jeanne d’Arc et ont raconté son épopée. Guillaume Lebrun le fait d’une manière provocante, ludique et drôle, inventant des modalités de récit anachroniques et une langue d’une puissance formidable. Insolent en diable, il nous offre un roman historique version féministe très original, qui emporte vraiment. Guillaume Lebrun, Fantaisies guérillères. Christian Bourgois, 320 p., 20,50 € Fantaisies guérillères est un oxymore violent non identifié, entre l’humour potache et le manifeste féministe [1]. Le récit de l’épopée de Jeanne d’Arc, revue et corrigée par Guillaume Lebrun, se partage entre deux narratrices, Yolande d’Aragon, belle-mère du futur Charles VII, et l’une de ses créatures, Jehanne numéro douze, celle qui sera promue au rôle de prophétesse divinement élue. Jehanne numéro sept, aspirante chroniqueuse, est chargée d’inventer la biographie de l’héroïne, façonnage du boniment à clampins », Domrémy, moutons, enfance pieuse et tout le toutim. Portrait sur bois de Jeanne d’Arc © D. R. Lebrun n’est pas le premier à soupçonner un complot royal derrière l’aventure de la Pucelle. Divers historiens, de Philippe Erlanger à Colette Beaune, l’ont déjà fait, et orienté les soupçons vers Yolande. Avant même Voltaire, Enea Silvio Piccolomini, le pape Pie II, suggérait que Jeanne était le produit d’une ruse de la noblesse française. Autant que cette révision de la légende, l’originalité de Lebrun, et l’insolence annoncée en quatrième de couverture, tiennent au langage de ses narratrices. Toutes deux emploient le même sabir moyenâgeux, inventif, truffé d’argot français et anglais, d’allusions érudites, de détournements grammaticaux, de verlan. Seul le Dauphin se distingue avec un parler d’ado bien d’aujourd’hui. Quand, curieux, on google pournillade », on obtient Il semblerait qu’il n’y ait aucun résultat pertinent associé à votre recherche. » Les mots valise n’en sont pas moins éloquents balbouinants », orgieneries d’amour », ou encore ils me pénispliquaient à qui mieux mieux », qui doit signifier quelque chose comme prendre la peine d’expliquer avec une condescendance toute masculine. Yolande tient les hommes de son entourage pour de parfaits crétins. Signe majeur de leur bêtise, ce sont des détraqués du goupillon, ils croient au bon Dieu et à ses bullshiteries. Elle-même n’y a jamais cru, pas plus qu’au Diable. Rien, absolument rien au niveau du dark side », voilà une révélation qui l’emplit d’une joie immense Péchez tant et plus, rien ne se passera ! » Elle ne s’en prive pas. Ce qui ne l’empêche pas d’avoir elle-même des hallucinations, à la manière d’une mystique. Yolande s’est déjà autoproclamée devineresse, histoire de se faire respecter par tous ces nutjobs. Les Anglais sont partout et le chaos règne en France lorsqu’elle prend les choses en main. Elle est du parti des Armagnacs par mariage mais, si l’affaire tourne mal, elle se fera Bourguignonne. Sa gamme de modèles féminins est éclectique, de Sémiramis à Christine de Pizan avec un z, please, sa famille vient du village de Pizzano, pas de Pise. Sans état d’âme, elle liquide les deux fils aînés du roi, puis empoisonne son mari, Louis II d’Anjou, et obtient la régence de ses quatre royaumes. Quand Louis III appelle à l’aide sa Mum, elle lui répond Sweetheart, nous ne sommes ready nenni ». C’est alors qu’un message du seul vrai Dieu, son Maître, lors d’une vision apocalyptique, lui inspire la méthode pour assurer l’avenir de sa progéniture. Depuis des années, une Grande Prophétie annonce que le royaume sera sauvé par une bielle et vaillante et vierge Guérillère » elle promet à la cour désemparée de recruter une quinzaine de jeunes paysannes et de les préparer dans le plus grand secret à cette mission. Toutes auront nom Jehanne, celle qui survivra et récoltera la mise sera la plus féroce. La douzième se signale bientôt comme une tache huileuse, plus souillée que le trône de France, le cheveu fol et l’œil louche ». Yolande a beau maltraiter celle qu’elle surnomme Jehanne la Pourcelle, la petite qui en a vu d’autres lui voue une passion sans réserve, copie des poèmes que la reine déchire sans les regarder, et s’affirme comme la plus apte à la mission projetée. Le programme d’étude comprend l’enseignement des bielles-lesttres, l’histoire de l’hystérie religieuse, la simulation de la transe, l’art de la guerre à travers le monde, l’initiation à l’esgorgement, aux arts martiaux et aux tactiques militaires, avec confessions facultatives le samedi, et tous les jours de 12h à 13h30, ripailles le dimanche de 12 à 17h. Une des Jehanne meurt de la suette, trois ne survivent pas à l’hiver, les villageois échauffés par les prêtres de l’Inquisition en tuent d’autres et sont exterminés en représailles par Jehanne douze qui a revêtu l’armure de Brunehaut. Quand le prêtre-chef d’Inquisitio la supplie de l’épargner, promettant de se convertir à Satan, Jehanne le découpe net en six morceaux. Au retour de Chinon, Yolande la découvre en train de dévorer la chair des cadavres fumants. Condamnée à l’isolement, la numéro douze devra suivre le chemin de croix du Christ, tout factice soit-il. Des guérillères défuntes la visitent dans sa nuit et lui parlent des Autres Mondes. Après une longue pénitence, et avec l’aide des trois Jehanne survivantes, qui lui répètent en douce ce qu’on leur enseigne en classe, la numéro douze est prête pour le départ. La mission a été bien préparée, tous sur la route vers Chinon sont de connivence, et Jehanne est prévenue que le roi qu’on lui présentera sera un leurre, à elle de découvrir le vrai. Guillaume Lebrun © Mathieu Rolland Après quelques concessions à l’histoire conventionnelle, l’entrevue de Chinon, l’épée de Fierbois, un clin d’œil au sire Pastoureau » qui devrait ajouter un âne à son bestiaire humain, Jehanne marche sur Orléans. Seule, car les soldats craintifs l’abandonnent, et guidée par une Voix qui lui commande d’attaquer. Une horde de fantômes féminins la rejoint, le voile des Réalités se déchire le temps d’un épisode fantasmatique, les Anglais hurlent à la sorcellerie, puis le voile se remet en place. Jehanne n’a pas de mots assez durs pour les Englishes et la curaille d’abbaye ». L’énorme massacre la fait gémir de plaisir. Yolande craint qu’elle ne se prenne à son propre jeu et verse dans la nutjoberie. Orléans dans sa propre vision est le Nœud de la Grande-Jonction, la Clé du Livre des sortilèges dissimulé au cœur du Nœud. Mais tous ceux qui touchent Jehanne basculent avec elle dans le Monde suivant, où Yolande découvre qu’elle s’est fourvoyée, son Maître n’était qu’un usurpateur de plus, un faux dieu. La petite armée résistante entre en lutte contre le Néant de la Beste, rejointe par des femmes surgies du Livre gravé sur le corps du mystérieux Abdul. Même l’infâme Isabeau de Bavière prend place dans leurs rangs. Elles apprendront à voyager dans les interstices des mondes en apprenant à maîtriser les pouvoirs dissimulés en elles. Un combat épique se déroule sur plus de vingt pages dans une boucle de temps suspendu, avec toute la boucherie et les effets spéciaux d’un film gore particulièrement visqueux. De l’œil entaillé du Monstre, des nuées d’âmes emprisonnées depuis des millénaires s’enfuient. Une fois la victoire remportée, les Guérillères forment une grande ronde de sororité », avec accolades, rires, psalmodies dans leurs langues rendues en Babel », et belles promesses de revoyure ». Quant à Jehanne, elle se déclare Au-dessus du lot genré, toujours Hautement Irrécupérable, Heureuse, Vivante ». Ces amazones plus ou moins célèbres sont rassemblées dans un écrit de Yolande, Nouvelles Vies parallèles des femmes illustres, reproduit à la fin des Fantaisies guérillères. Également offert en appendice, le texte des poèmes que Jehanne adresse en vain à Yolande, extraits de l’œuvre de la grande troubarde Marie-Claudette de Charlemagne – pour les non-initiés, Céline Marie Claudette Dion, née à Charlemagne, Québec. Dernier rebondissement, dernier tour de passe-passe ; Et l’Histoire se remit gentiment en branle. » Sans surprise, Charles VII le cancrelat abandonne Jehanne comme Père abandonne Fils en croix ». Au fait, la Yolande historique ne semble pas non plus avoir levé le petit doigt pour la sauver. C’est à la toute fin que s’éclaire la double signature de la Note en exergue à l’attention des moines copistes Aucune protestation de votre part concernant la véracité de ce récit ne sera prise en compte. » Le deuxième roman de Guillaume Lebrun va-t-il confirmer ses dons, trouver de nouvelles cibles à son humour, errer dans les brumes de mondes alternatifs ? On attend la suite avec intérêt et sympathie. Monique Wittig avait publié, en 1969, Les Guérillères chez Minuit.