Cetarticle a Ă©tĂ© postĂ© par Alphee dans le cadre du concours de dĂ©cembre. Pour commencer, non, le cristal nâest pas un cristal. Un cristal est un solide homogĂšne dont la structure atomique est pĂ©riodique, câestb a dire que la position des atomes forme des figures gĂ©omĂ©triques qui se rĂ©pĂštent partout dans le matĂ©riau. Il en rĂ©sulte des propriĂ©tĂ©s
Non le cristal nâest pas plus fragile que le verre, câest un trĂšs vieux prĂ©jugĂ©. Ainsi, Ă Ă©paisseur Ă©gale, le cristal est beaucoup plus lourd que le verre en raison de lâoxyde de plomb, pas plus fragile. Oui, le son cristallin est un indicateur vous permettant de diffĂ©rencier le verre du cristal.
Sivous avez achetĂ© un cristal, vous devez impĂ©rativement savoir comment vous en servir. Il est donc nĂ©cessaire de savoir comment le programmer. Programmer un cristal c'est tout simplement projeter une intention liĂ©e au cristal. Dans cet article, nous vous proposons dâen apprendre plus sur la programmation du cristal.
Laissezpour débuter 15 à 20cm de longueur de ficelle entre vos doigts et le boulon, vous pourrez plus tard adapter cette longueur en fonction de votre ressenti, mais pour débuter il vaut mieux utiliser un pendule assez long et lourd. c'est vous qui allez donner des réponses, mais de maniÚre inconsciente !
27réponses. Bonsoir, J'ai un petit remÚde : il faut mettre du dentifrice sur un chiffon et repolir les verres en faisant des petits mouvements circulaires. Nettoyer et rincer. Les verres redeviendront transparents et brillants.
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Lestroubles de la motricitĂ© intestinale rĂ©currents (constipations, diarrhĂ©es) Si vous en ĂȘtes gĂȘnĂ©e au quotidien, vous pourriez souffrir de
Pourcela, câest trĂšs simple. Vous pouvez vous rendre dans votre Espace AbonnĂ© , rubrique Ma Freebox > ParamĂ©trer mon rĂ©seau WiFi > Choix du canal WiFi puis redĂ©marrez votre Freebox. Essayez-en plusieurs (sans oublier de valider et de redĂ©marrer Ă chaque fois votre Freebox). Encore plus simple, et avec un plus large choix de canaux
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Dansle cas du graphite, la structure cristalline est complĂštement diffĂ©rente. Il cristallise selon une structure dite « lamellaire ». Le systĂšme cristallin auquel il appartient est celui hexagonal, sa maille Ă©lĂ©mentaire est par consĂ©quent hexagonale : C'est un prisme droit avec comme base un losange Ă 2Ï/3 dont les motifs se trouvent aux sommets du prisme.
kl2RZo1. TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article L'or est un mĂ©tal rare et prĂ©cieux. Du fait de cette raretĂ©, trouver de larges quantitĂ©s d'or dans la nature est assez exceptionnel. Cependant, vous pouvez en trouver de petites quantitĂ©s dans certaines roches telles que le quartz. Si vous trouvez un bloc de quartz et que vous dĂ©sirez savoir s'il contient de l'or, vous pouvez, dans un premier temps, effectuer quelques tests par vous-mĂȘme. En fonction des rĂ©sultats, vous pourrez le soumettre Ă l'examen d'un essayeur, qui vous dira de maniĂšre dĂ©finitive ce que contient votre bloc de quartz et combien vous pouvez en tirer. 1 Effectuez diffĂ©rentes pesĂ©es et comparez-les. Pesez plusieurs blocs de quartz et comparez leur poids. L'or vĂ©ritable est trĂšs lourd. Si vous avez un bloc de quartz avec des inclusions de ce que vous pensez ĂȘtre de l'or, essayez de le peser et comparez son poids avec un autre bloc de quartz de mĂȘme taille. Si le quartz avec les inclusions pĂšse significativement plus lourd que l'autre bloc de taille Ă©quivalente, il se peut que votre quartz contienne de l'or vĂ©ritable [1] . L'or vĂ©ritable pĂšse environ 1,5 fois plus lourd que la pyrite de fer. La ressemblance de celle-ci avec l'or lui a valu le nom d'or des fous. L'or des fous et les autres minĂ©raux qui ressemblent Ă l'or n'influeront pas sur le poids des diffĂ©rents morceaux de quartz. D'ailleurs, un bloc contenant des inclusions dorĂ©es, pourrait mĂȘme ĂȘtre plus lĂ©ger qu'un autre bloc si ce n'est pas de l'or vĂ©ritable. 2 Testez. La pyrite de fer, plus communĂ©ment appelĂ©e l'or des fous », contient du disulfure de fer, qui est magnĂ©tique lorsqu'il est chauffĂ©, alors que l'or vĂ©ritable ne l'est pas. La pyrite est 3 fois moins dense que l'or et elle a une couleur jaune scintillant [2] . La pyrite est cassante, l'or est mou. Prenez un couteau et appuyez sur un morceau. L'or va se dĂ©former, vous pourrez l'Ă©craser, alors que la pyrite va rĂ©sister et se briser [3] . 3 Essayez de le tester sur du verre. Prenez un morceau de verre et essayez de le rayer avec votre or. L'or vĂ©ritable ne rayera pas le verre, mais les minĂ©raux qui lui ressemblent le feront. Si votre bloc de quartz a un coin ou une arĂȘte, qui semble contenir de l'or, essayez de rayer le verre avec. Si cela laisse une marque sur le verre, alors ce n'est pas de l'or [4] . Vous pouvez utiliser un morceau de verre cassĂ© ou un miroir pour faire ce test. Ă partir du moment oĂč cela ne vous dĂ©range pas de le rayer. 4 Frottez-le sur de la cĂ©ramique non Ă©maillĂ©e. L'or laissera une marque dorĂ©e si vous le frottez sur de la cĂ©ramique non Ă©maillĂ©e, comme l'envers d'un carreau de salle de bain. La pyrite de fer, quant Ă elle, laissera une trace verte foncĂ©e sur de la cĂ©ramique [5] . Utilisez le dos d'un carreau, de salle de bain ou de cuisine, pour ce test. La plupart des plats en cĂ©ramiques sont Ă©maillĂ©s, donc ils ne conviendront pas pour tester de l'or. 5 Faites un test Ă l'acide avec du vinaigre. Si cela ne vous dĂ©range pas d'abimer et mĂȘme dĂ©truire le bloc de quartz, vous pouvez vĂ©rifier s'il contient de l'or en faisant un test avec un acide. Mettez votre morceau de quartz dans un rĂ©cipient et recouvrez-le complĂštement de vinaigre blanc. L'aciditĂ© du vinaigre va dissoudre les cristaux de quartz en quelques heures, ne laissant que quelques rĂ©sidus de quartz encore attachĂ©s Ă l'or [6] . L'acide n'affectera pas l'or, mais les matĂ©riaux y ressemblant seront dissouts ou abimĂ©s. Vous pouvez utiliser des acides plus puissants qui agiront plus rapidement, mais cela demandera de prendre des mesures de sĂ©curitĂ© plus poussĂ©es. Le vinaigre est un acide domestique inoffensif. PublicitĂ© 1 Procurez-vous un mortier et un pilon. Le meilleur moyen de broyer de la roche chez vous, sans Ă©quipement professionnel, est d'utiliser un mortier et un pilon. Afin d'ĂȘtre sĂ»r qu'ils soient faits d'un matĂ©riau plus dur que le quartz et l'or que vous allez y broyer, choisissez-les en acier ou en fonte [7] . Le broyage et le lavage Ă©limineront le quartz. Gardez cela en tĂȘte avant de commencer, si vous choisissez cette mĂ©thode. 2 RĂ©duisez votre quartz en poudre. Placez votre morceau de quartz dans un mortier mĂ©canique ou dans le bol de votre mortier et prenez votre pilon. Appuyez fortement dessus avec le pilon, jusqu'Ă ce que les morceaux se brisent. Broyez-les ensuite soigneusement, jusqu'Ă l'obtention d'une poudre constituĂ©e d'un mĂ©lange de quartz et d'or [8] . Si vous cassez de gros morceaux uniquement composĂ©s de quartz, mettez-les Ă part et concentrez-vous sur les morceaux contenant des inclusions dorĂ©es. 3Prenez votre batĂ©e et versez votre poudre dans de l'eau. Les batĂ©es, Ă destination du grand public, peuvent s'acheter en ligne pour environ 10 euros et parfois moins. Prenez votre poudre broyĂ©e et mĂ©langez-la avec de l'eau, dans une grande bassine, puis plongez votre batĂ©e et essayez de rĂ©cupĂ©rer autant de poudre que vous le pouvez [9] . 4 Faites un mouvement circulaire pour sĂ©parer l'or. Imprimez un mouvement circulaire pour crĂ©er un tourbillon dans la batĂ©e. Puisque l'or est plus lourd que le reste, il va se dĂ©poser de lui-mĂȘme au fond de votre batĂ©e. Les particules de quartz, plus lĂ©gĂšres, vont remonter sur les bords [10] . Videz l'eau chargĂ©e de quartz dans un autre rĂ©cipient, en balançant doucement votre batĂ©e. Laissez cela de cĂŽtĂ©, vous le jetterez plus tard. Vous devrez probablement rĂ©pĂ©ter l'opĂ©ration plusieurs fois, pour que tout l'or se dĂ©pose au fond. Prenez votre mal en patience. Si la poudre dorĂ©e ne se dĂ©pose pas au fond, mais au contraire, remonte le long de la batĂ©e avec la poudre de quartz, c'est que malheureusement ce n'est pas de l'or. 5 Avec des pincettes, dĂ©posez l'or dans une fiole. Ă force de laver, vous finirez peut-ĂȘtre commencer par distinguer des particules et des paillettes d'or au fond de votre batĂ©e. Retirez-les avec une pince Ă Ă©piler et dĂ©posez-les dans une fiole en verre. Une fois que vous estimez en avoir suffisamment, soumettez-les Ă l'examen d'un essayeur qui estimera leur valeur [11] . Si vous voyez du sable noir mĂ©langĂ© Ă l'or au fond de votre batĂ©e, utilisez un aimant pour le sĂ©parer de l'or, avant de mettre l'or dans la fiole. Il s'agit d'oxyde de fer et d'hĂ©matite, ils sont donc magnĂ©tiques. PublicitĂ© 1 Cherchez lĂ oĂč le quartz et l'or se trouvent naturellement. Vous trouverez de l'or en remontant les riviĂšres dans lesquelles il s'est dĂ©posĂ© au fil des siĂšcles. Cela sera, de prĂ©fĂ©rence, dans une rĂ©gion volcanique qui aura engendrĂ© une activitĂ© hydrothermale, Ă proximitĂ© de mines d'or. Les veines de quartz se forment souvent dans les lieux oĂč la roche-mĂšre s'est fissurĂ©e, en raison de l'activitĂ© tectonique et volcanique [12] . Historiquement, l'or a Ă©tĂ© minĂ© dans plusieurs endroits de la cĂŽte ouest des Ătats-Unis et des Rocheuses, en Australie, en AmĂ©rique du Sud et en Europe Centrale. 2 Cherchez les fissures naturelles et les veines de quartz. L'or se trouve souvent le long des filons de quartz ou dans ses veines et fissures. Il est facile Ă repĂ©rer dans le quartz blanc, mais le quartz peut avoir diffĂ©rentes couleurs, dont le jaune, le rose, le violet, le gris et le noir. Si vous distinguez de l'or dans du quartz dans la nature, utilisez un marteau de gĂ©ologue, de prĂ©fĂ©rence ciseau et plat, pour briser et mettre au jour le quartz et les roches aurifĂšres [13] . Assurez-vous d'avoir une autorisation du propriĂ©taire du terrain, avant toute exploitation sur sa propriĂ©tĂ©. Sans autorisation Ă©crite, vous pourriez ĂȘtre poursuivi pour violation de propriĂ©tĂ©. 3 Utilisez un dĂ©tecteur de mĂ©tal. Les gros morceaux d'or renverront un fort Ă©cho sur un dĂ©tecteur de mĂ©tal. Cependant, un signal positif peut aussi venir de la prĂ©sence d'autres mĂ©taux que l'or. NĂ©anmoins, quand il y a une dĂ©tection de mĂ©tal dans du quartz, il s'agit souvent d'or [14] . Certains dĂ©tecteurs ont un rĂ©glage une discrimination spĂ©cifique pour l'or. Si vous dĂ©sirez utiliser un dĂ©tecteur pour l'orpaillage, choisissez-en un qui vous permette de choisir cette option. PublicitĂ© ĂlĂ©ments nĂ©cessaires Une balance de prĂ©cision Un morceau de verre De la cĂ©ramique non Ă©maillĂ©e Un aimant Du vinaigre et un verre Un mortier et un pilon en acier ou en fonte Une batĂ©e ou un pan Une bassine d'eau Une carte de la rĂ©gion Un dĂ©tecteur de mĂ©tal Une autorisation Ă©crite du propriĂ©taire du terrain de prospection Ă propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 9 112 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ?
De GĂ©owiki minĂ©raux, cristaux, roches, fossiles, volcans, mĂ©tĂ©orites, volet de la trilogie Comment se forment les Ă©lĂ©ments, Comment se forment les minĂ©raux, Comment se forment les cristaux? Sommaire 1 Comment se forment les cristaux ? Le phĂ©nomĂšne gĂ©nĂ©ral dans la croĂ»te terrestre Le phĂ©nomĂšne au sein des roches Les minĂ©raux dans les roches Le phĂ©nomĂšne au niveau de lâatome Quelques Ă©tapes de l'Histoire de la minĂ©ralogie 2 Allons plus loin De la croissance des cristaux Ă la morphologie des minĂ©raux La croissance et le modĂšle dit de germination croissance La morphologie du cristal une question dâĂ©nergie de surface La cristallogenĂšse est la formation d'un cristal, soit en milieu naturel, soit de façon synthĂ©tique. La cristallisation est le passage d'un Ă©tat dĂ©sordonnĂ© liquide, gazeux ou solide Ă un Ă©tat ordonnĂ© solide, contrĂŽlĂ© par des lois complexes voir Ă La cristallographie. La fabrication d'un cristal se dĂ©roule sous le contrĂŽle de diffĂ©rents facteurs tels que la tempĂ©rature, la pression, le temps d'Ă©vaporation. Comme tous les corps simples et combinaisons chimiques, les minĂ©raux peuvent se trouver sous les trois Ă©tats gazeux dans les fumerolles, liquides dans les magmas et les solutions hydrothermales et solides. Lorsqu'ils se solidifient, certains se prĂ©sentent sous l'Ă©tat solide amorphe, mais ils le font trĂšs souvent sous la forme cristalline, ils peuvent aussi se transformer en cristaux au bout d'un temps plus ou moins long. L'Ă©tat cristallin est donc la forme stable des minĂ©raux solides. Les cristaux se forment soit par refroidissement des minĂ©raux en fusion, ou magmas, des minĂ©raux Ă l'Ă©tat gazeux ou fumerolles minĂ©raux formĂ©s Ă hautes tempĂ©ratures; soit Ă partir de solutions hydrothermales minĂ©raux de basses tempĂ©ratures. La croissance des cristaux commence quand, aprĂšs formation d'un minuscule cristal, celui-ci soustrait Ă son environnement de plus en plus de la substance dont il est composĂ©. Il est certain que l'environnement dans lequel se forment les minĂ©raux change grandement leurs caractĂšres. Nous n'avons qu'Ă considĂ©rer un volcan de type explosif et comparer les conditions qui rĂšgnent dans sa cheminĂ©e, Ă celles que l'on trouve dans une grotte froide et tranquille. Des minĂ©raux cristallisent dans les deux cas et nous pouvons observer que certains minĂ©raux sont caractĂ©ristiques d'un certain type de conditions. Le phĂ©nomĂšne gĂ©nĂ©ral dans la croĂ»te terrestre PrĂšs des volcans en activitĂ© nous pouvons trouver des minĂ©raux solubles qui cristallisent prĂšs des Ă©vents. Dans les rĂ©gions de volcanisme rĂ©cent, nous trouverons des minĂ©raux formĂ©s par des Ă©lĂ©ments qui ont Ă©tĂ© amenĂ©s par des solutions et qui ont Ă©tĂ© transportĂ©s loin de leur source d'origine. Ils se sĂ©parent de l'eau Ă basse tempĂ©rature et Ă basse pression. D'autres Ă©lĂ©ments restent prĂšs de leur source magmatique si leur volatilitĂ© et leur solubilitĂ© sont faibles. NĂ©anmoins, comme tous les magmas sont accompagnĂ©s de gaz, ces Ă©lĂ©ments traversent souvent une certaine distance dans les roches environnantes et constituent des filons. Ainsi nous avons un groupe important de minĂ©raux de haute tempĂ©rature qui se forment dans les filons profonds, prĂšs des roches plutoniques. DĂšs ce moment, tous les Ă©lĂ©ments volatils et tous les Ă©lĂ©ments rares, non encore combinĂ©s, se concentrent dans une phase rĂ©siduelle. Ce liquide est trĂšs fluide, de sorte que les minĂ©raux des roches quartz, feldspath et mica peuvent cristalliser en masse, souvent avec de nombreux minĂ©raux rares. Il existe deux autres exemples de concentrations tardives d'eau et d'Ă©lĂ©ments volatils qui sont des gisements intĂ©ressants de minĂ©raux. L'un est formĂ© par les " cavitĂ©s miarolitiques " du granite, dans lesquelles les gaz, au lieu de s'Ă©chapper du magma par des fissures, ont formĂ© de grandes bulles closes. Les gaz inclus donnent naissance, au cours du refroidissement, Ă des minĂ©raux qui tapissent les parois de ces cavitĂ©s. Quand les fissures, dues Ă la contraction du granite solidifiĂ©, forment des joints et des filons, avant que tous ces gaz ne se soient Ă©chappĂ©s, nous trouvons, quelquefois, de fines crevasses tapissĂ©es de cristaux trĂšs petits et parfaits de minĂ©raux typiques des pegmatites. Quand le magma s'est totalement refroidi et solidifiĂ©, et que tous les minĂ©raux de haute tempĂ©rature ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©s, il y a encore apparition de solutions trĂšs riches en eau dans lesquelles sont dissous des mĂ©taux, des sulfures, la silice et d'autres Ă©lĂ©ments. Lorsque le liquide s'Ă©chappe, les Ă©lĂ©ments dissous se combinent et forment des dĂ©pĂŽts minĂ©ralisĂ©s le long des parois des fissures dans lesquelles les solutions voyagent. Les fissures remplies de minĂ©raux sont des filons, et les minĂ©raux, dans ces filons, forment souvent des minerais intĂ©ressants. Les roches qui les bordent peuvent ĂȘtre attaquĂ©es par les solutions s'Ă©chappant de ces fissures et les minĂ©raux mĂ©tallifĂšres sont souvent dĂ©posĂ©s dans la roche encaissante en remplacement de substances plus solubles qui ont Ă©tĂ© dissoutes. Comme les roches, les filons et les parois enrichies en minĂ©raux sont soumis, par exposition, Ă l'action des agents atmosphĂ©riques. Les sulfures peuvent s'oxyder et former des sulfates solubles. Certains peuvent ĂȘtre mis en solution, d'autres peuvent rĂ©agir avec des sulfures plus profonds et les enrichir en Ă©liminant certains Ă©lĂ©ments en remplaçant le fer par le cuivre, par exemple. Les sulfures peuvent se transformer en carbonates, en silicates, en oxydes par rĂ©action sur les roches des parois. Un nouveau groupe de minerais peut se former et la surface exposĂ©e aux agents atmosphĂ©riques affleurement peut ĂȘtre lessivĂ©e, ne laissant que des oxydes de fer et d'aluminium. Un filon riche en pyrite peut se transformer et ĂȘtre lessivĂ© pour former un chapeau de fer ou une croĂ»te de limonite dans laquelle l'or, primitivement associĂ© Ă la pyrite, peut ĂȘtre retenu. Les craquelures, les crevasses, les cavitĂ©s des roches sĂ©dimentaires sont des lieux favorables aux prĂ©cipitations minĂ©rales importantes. Dans les sĂ©diments, nous pouvons espĂ©rer trouver des filons remplis de minĂ©raux de basse tempĂ©rature, comme le quartz, la calcite et quelques sulfures. Enfin, lorsque les sĂ©diments subissent une Ă©lĂ©vation de tempĂ©rature et des compressions, les minĂ©raux secondaires se transforment et donnent, Ă nouveau, des minĂ©raux de haute tempĂ©rature dont certains sont visibles dans les roches. Mais les conditions de contrainte, de chaleur et de pression conduisant aux schistes et aux gneiss favorisent Ă©galement la formation d'un nouveau groupe de minĂ©raux. Ces roches de mĂ©tamorphisme rĂ©gional contiennent gĂ©nĂ©ralement du mica et d'autres minĂ©raux Ă structure en feuillets. Lorsque les roches sont plissĂ©es, des fissures de tension apparaissent souvent et les Ă©lĂ©ments rares, dispersĂ©s dans les roches avoisinantes, migrent vers ces cassures. C'est l'origine des cĂ©lĂšbres fentes alpines qui contiennent de si beaux et de si nombreux Ă©chantillons cristallisĂ©s. Lorsque le magma, avec ses fluides riches en Ă©lĂ©ments rares, pĂ©nĂštre dans une masse de roches dĂ©jĂ mĂ©tamorphisĂ©e, des changements se produisent par addition Ă la composition originelle. Une nouvelle sĂ©rie de minĂ©raux de mĂ©tamorphisme de contact se dĂ©veloppe, en particulier dans les calcaires impurs, pour donner encore d'autres minĂ©raux. Ceux-ci, Ă leur tour, peuvent ĂȘtre dĂ©truits par hydratation. Le phĂ©nomĂšne au sein des roches Les processus de formation des minĂ©raux. Les roches et les minĂ©raux sur Terre sont formĂ©s par des processus ignĂ©s, mĂ©tamorphiques, sĂ©dimentaires et hydrothermaux, donc les minĂ©raux peuvent ĂȘtre classĂ©s de cette maniĂšre. Les minĂ©raux ignĂ©s cristallisent par refroidissement de magmas trĂšs chauds. Les minĂ©raux ignĂ©s cristallisent dans le manteau terrestre Ă des tempĂ©ratures supĂ©rieures Ă 1 000°C. En-dessous d'une certaine tempĂ©rature des minĂ©raux cristallisent Ă partir du liquide, jusqu'Ă ce que finalement l'ensemble du volume se solidifie. Durant la cristallisation, les atomes, ions, molĂ©cules du magma se combinent pour former un arrangement ordrĂ© de solides cristallins. La plupart des minĂ©raux ignĂ©s sont des exemples plagioclases, feldspaths, quartz, olivine, augite, ortho pyroxĂšne, nĂ©phĂ©line, leucite, hornblende, biotiteâŠ1 les minĂ©raux pneumatolytiques par action des gaz et fumerolles Les gaz et vapeurs dĂ©gagĂ©es par le magma Ă haute tempĂ©rature vont, en se refroidissant dans les roches, favoriser des minĂ©ralisations exemples axinite, topaze, tourmalines, wolframite, molybdenite...1 Les minĂ©raux sĂ©dimentaires sont soit dĂ©tritiques soit authigĂšnes. Les minĂ©raux qui constituent les sĂ©diments ont deux origines La premiĂšre dĂ©tritique. Les roches Ă la surface de la Terre sont dĂ©composĂ©s et dĂ©sintĂ©grĂ©s par l'Ă©rosion exemples quartz, feldspaths, muscovite, grenat, zirconâŠ1 La seconde authigĂšne. L'Ă©rosion chimique transforme les minĂ©raux des roches en d'autres minĂ©raux et en solutions aqueuses d' exemples calcite, dolomie, halite, sylvite, gypse, les minĂ©raux argileuxâŠ1 Les minĂ©raux mĂ©tamorphiques se forment, au dĂ©pens des minĂ©raux prĂ©existants, par des rĂ©actions Ă l'Ă©tat solide. Les minĂ©raux et roches mĂ©tamorphiques se forment Ă partir des roches dĂ©jĂ existantes qu'elles soient ignĂ©es, sĂ©dimentaires ou mĂ©tamorphiques par des changements de minĂ©ralogie et de texture. Les roches mĂ©tamorphiques se forment dans des conditions de pression et de tempĂ©rature Ă©levĂ©es minimum 200 °C.Quelques exemples grenat, staurotide, chloritoĂŻde, les aluminosilicates, muscovite, biotite, chlorite, hornblende, actinote, glaucophane, groupe de lâĂ©pidote, les pyroxĂšnes, diopsideâŠ1La formation d'un minĂ©ral est stable seulement dans des conditions de pression et tempĂ©rature PT particuliĂšres. Un cas particulier Al2SiO5, en fonction des conditions PT au moment de la cristallisation, va cristalliser dans l'un ou l'autre des 3 polymorphes, donnant soit de lâandalousite avec P basse et T moyenne soit de la sillimanite avec T haute et P moyenne Ă forte soit du disthĂšne avec P forte et T basse Ă moyenne, minĂ©raux avec la mĂȘme composition chimique. voir graphique Ă point triple. Les minĂ©raux hydrothermaux prĂ©cipitent Ă partir de solutions aqueuses Ă haute tempĂ©rature. Ces minĂ©raux prĂ©cipitent Ă partir de solutions aqueuses Ă haute tempĂ©rature 50 â 600 °C, souvent en relation avec une activitĂ© ignĂ©e. La plupart du temps, ils se dĂ©posent en veines dans des fractures ou dans des fissures des roches encaissantes. La plupart des minĂ©raux Ă©conomiquement intĂ©ressants qui cristallisent dans ces conditions sont des minerais qui contiennent des mĂ©taux. Les dĂ©pĂŽts hydrothermaux proches de la surface de la Terre peuvent ĂȘtre altĂ©rĂ©s par des circulations d'eau mĂ©tĂ©oritique Ă basse tempĂ©rature. Les minĂ©raux primaires sont transformĂ©s en minĂ©raux exemples de minĂ©raux primaires or, argent, cuivre, pyrite, galĂšne, marcasite, sphalĂ©rite, magnĂ©tite, hĂ©matite, illmĂ©nite, cassitĂ©rite, fluorine, quartz, calciteâŠ1Quelques exemples de minĂ©raux secondaires cĂ©rusite, anglĂ©site, malachite, azurite, pyromorphiteâŠ1 1 voir Ă Classification Chimique des minĂ©raux et les fiches dĂ©taillĂ©es des minĂ©raux. Les minĂ©raux dans les roches MinĂ©raux des roches ignĂ©es Quartz Feldspaths orthose albite anorthite FeldspathoĂŻdes leucite nĂ©phĂ©line Micas biotite muscovite Amphiboles actinote hornblende PyroxĂšnes bronzite augite PĂ©ridots olivine MinĂ©raux accessoires ilmĂ©nite, magnĂ©tite, apatite, sphĂšne, zircon MinĂ©raux des pegmatites abondants orthose ou ses variĂ©tĂ©s microcline ou amazonite, albite en feuilletsvar. cleavelandite, quartz, muscovite, biotite, phlogopite... frĂ©quents bĂ©ryl, tourmaline noire, apatite, grenats... occasionnels tourmaline colorĂ©e, chrysobĂ©ryl, topaze, lĂ©pidolite, spodumĂšne, zircon, cassitĂ©rite, columbo-tantalite, monazite, amblygonite, fluorine, cryolite... MinĂ©raux des fumerolles volcaniques Ă©lĂ©ments soufre, arsenic, mercure. sulfures cinabre, rĂ©algar, stibine, pyrite. halogĂ©nures salmiac, halite, sylvine. oxydes hĂ©matite, magnĂ©tite, calcĂ©doine, opale. sulfates gypse, alunite. silicates zĂ©olites. MinĂ©raux des filons hydrothermaux haute tempĂ©rature 300 - 500°c Ă©lĂ©ments or, argent. sulfures blende, galĂšne, pyrite, chalcopyrite, arsĂ©nopyrite, bornite, chalcosine, pyrrhotine, nickĂ©line, molybdĂ©nite, cobaltine. halogĂ©nures fluorine. oxydes quartz, cassitĂ©rite, hĂ©matite, ilmĂ©nite, magnĂ©tite, wolframite, rutile, anatase, brookite, uraninite. moyenne tempĂ©rature 200°-300°c Ă©lĂ©ments or, argent, bismuth. sulfures blende, pyrite, galĂšne, chalcopyrite, bornite, chalcosine, nickĂ©line, arsĂ©nopyrite, cobaltine, chloanthite, Ă©nargite, boulangĂ©rite, bournonite, polybasite, tennantite, tĂ©traĂ©drite. halogĂ©nures fluorine. oxydes hĂ©matite, quartz, goethite, scheelite, wolframite. carbonates calcite, dolomite, sidĂ©rite, magnĂ©site, whitĂ©rite. sulfates barytine, cĂ©lestine. phosphates apatite. silicates Ă©pidote. basse tempĂ©rature 50°-200°c Ă©lĂ©ments arsenic, antimoine, bismuth, or, argent, tellure. sulfures argentite, chalcosine, cinabre, marcassite, miargyrite, pyrargyrite, proustite, stĂ©phanite, tĂ©traĂ©drite, stibine, rĂ©algar. halogĂ©nures fluorine. oxydes calcĂ©doine, opale, hĂ©matite, goethite, manganite. carbonates calcite, dolomite, sidĂ©rite, magnĂ©site, strontianite. sulfates barytine, cĂ©lestine. silicates groupe des zĂ©olites. MinĂ©raux de la zone d'oxydation des gĂźtes mĂ©tallifĂšres MĂ©tal - minĂ©ral primaire - minĂ©raux secondaires Cuivre - chalcopyrite - malachite, azurite, cuprite, cuivre natif, brochantite, olivĂ©nite, chrysocolle, dioptase... Plomb - galĂšne - anglĂ©site, cĂ©rusite, pyromorphite, mimĂ©tite, vanadinite, wulfĂ©nite... Zinc - blende - smithsonite, hĂ©mimorphite, zincite, willĂ©mite... Fer - magnĂ©tite - hĂ©matite, goethite, limonite, vivianite... ManganĂšse - manganite - manganite, pyrolusite, psilomĂ©lane, rhodochrosite... Uranium - uraninite - torbernite, autunite, carnotite, sklodowskite... Le phĂ©nomĂšne au niveau de lâatome Les minĂ©raux ont une composition chimique bien dĂ©terminĂ©e, exprimĂ©e par une formule chimique reprĂ©sentĂ©e par des lettres et chiffres correspondant aux diffĂ©rents Ă©lĂ©ments constitutifs. Les Ă©lĂ©ments sont groupĂ©s en mĂ©taux, non-mĂ©taux, mĂ©talloĂŻdes, lanthanides, actinides, halogĂšnes, gaz nobles....Chaque Ă©lĂ©ment est dĂ©signĂ© par un code d'une lettre capitale, ou de deux lettres dont la premiĂšre est une capitale et la seconde une minuscule ; c'est le symbole chimique. Par exemple l'hydrogĂšne est dĂ©signĂ© par H, le carbone par C, l'azote par N , l'oxygĂšne par O, le sodium par Na , le fer par Fe, le calcium par Ca ... les atomes dont on connait 117 Ă©lĂ©ments actuellement du 1 au 118, Ă l'exception du 117 dont 92 existent Ă l'Ă©tat naturel sur Terre Voir la liste Ă Liste alphabĂ©tique des Ă©lĂ©ments naturels. Les ions sont des atomes qui ont perdu ou gagnĂ© un ou plusieurs Ă©lectrons ; ils ne sont plus neutres Ă©lectriquement. Si d'aventure un Ă©lectron est arrachĂ© Ă l'atome, il y a une charge +e excĂ©dentaire, on a ce que l'on appelle un ion positif » ou cation ».Si par contre l'atome capture un Ă©lectron qui passait par lĂ , il y a une charge -e excĂ©dentaire, on a ce que l'on appelle un ion nĂ©gatif » ou anion ». Mais le noyau est inchangĂ©, on a toujours le mĂȘme Ă©lĂ©ment chimique avec le mĂȘme numĂ©ro atomique. Les molĂ©cules qui sont formĂ©es d'un assemblage d'atomes _qui sont liĂ©s entre eux par deux principaux types de liens les liaisons ioniques et les liaisons covalentes_ sont lâĂ©tape avant les minĂ©raux eux-mĂȘmes. Liaison ionique on sait que les objets ayant une charge opposĂ©e s'attirent, et que les objets ayant une charge de mĂȘme signe se repoussent. Les + se repoussent entre eux, les - se repoussent entre eux, mais un + et un - s'attirent force de Coulomb. Les ions se baladant dans la nature vont donc ĂȘtre attirĂ©s par des ions ayant une charge opposĂ©e, ils vont former un Ă©difice Ă©lectriquement neutre. Cette attraction Ă©lectrostatique forme ce que l'on appelle la liaison ionique ». Elle est - par exemple - Ă l'origine de la cristallisation du sel. Ainsi, les ions sodium Na+ et les ions chlore Cl- s'associent pour former le chlorure de sodium NaCl Ă©difice neutre, qui n'est autre que le sel de cuisine halite. Les ions sont empilĂ©s en alternance, de sorte qu'un ion + n'est entourĂ© que d'ions -, et un ion - n'est entourĂ© que d'ions +. Liaison molĂ©culaire plutĂŽt que de voler un Ă©lectron Ă un autre atome comme dans le cas d'une rĂ©action Ă©lectrochimique, il peut y avoir une mise en commun d'un Ă©lectron chaque atome apporte un Ă©lectron qu'il partage avec l'autre atome. C'est la liaison molĂ©culaire ou liaison covalente. Le principe de la ionocovalence dans les minĂ©raux, Ă de rares exceptions prĂšs, il nâexiste pas de liaison totalement ionique ou totalement covalente. Toute liaison atomique Ă un caractĂšre Ă la fois ionique et Ă la fois covalent. On parlera de liaison Ă caractĂšre ionique oĂč Ă caractĂšre covalent quand lâune des propriĂ©tĂ©s lâemporte sur lâautre. A titre dâexemple, dans le corindon les liaisons aluminium oxygĂšne sont plutĂŽt covalentes. Dans lâhalite dĂ©jĂ citĂ©e, la liaison sodium chlore est plutĂŽt ionique. Parmi les solides prĂ©sentant des liaisons totalement covalentes on peut citer le diamant, le graphite et le soufre. les minĂ©raux un cran au-dessus des molĂ©cules, on a les minĂ©raux qui sont constituĂ©s d'atomes et de molĂ©cules, et se dĂ©finissent sur deux critĂšres indissociables la composition chimique et la structure atomique. En simplifiant, on peut dire que le minĂ©ral, c'est la matiĂšre ordonnĂ©e. Reprenons lâexemple simple du le sel de table qui illustre bien la dualitĂ© de la dĂ©finition de l'espĂšce minĂ©rale. Le minĂ©ral halite sel de table possĂšde une structure atomique dĂ©terminĂ©e que l'on dit cubique. On l'appelle cubique parce que l'arrangement des atomes, en alternance rĂ©guliĂšre entre les Cl et les Na, forme une trame cubique câest la maille Ă©lĂ©mentaire, base de la cristallographie. Quelques Ă©tapes de l'Histoire de la minĂ©ralogie En 1774, l'abbĂ© HaĂŒy Ă©bauche les premiĂšres thĂ©ories sur l'organisation de la matiĂšre, il dĂ©gage l'idĂ©e d'atome, Ă partir de l'observation du phĂ©nomĂšne de clivage d'un cristal de calcite cassĂ© ; En 1783, RomĂ© de lâIsle utilisera des notions de description "troncatures"et "formes primitives" qui l'amĂšneront Ă formuler sa loi de "constance des angles diĂšdres" ; Gabriel Delafosse, Ă©lĂšve de l'abbĂ© RenĂ© Just HaĂŒy, dĂ©duira la notion de maille en 1840 ; Auguste Bravais dĂ©finit, en 1848, les 14 rĂ©seaux de Bravais ; Les 7 systĂšmes cristallins sont Ă©tudiĂ©s par Friederich Mohs en 1820 ; Les indices de Miller, systĂšme de notation créé en 1839 par William Hallowes Miller. Allons plus loin De la croissance des cristaux Ă la morphologie des minĂ©raux La croissance et le modĂšle dit de germination croissance Un fluide Ă une tempĂ©rature T et une pression P est capable de dissoudre une certaine quantitĂ© d'un composĂ© chimique Ă©lĂ©ments. En modifiant les conditions de pression et de tempĂ©rature on peut modifier la solubilitĂ© maximale du composĂ© chimique et arriver Ă un Ă©tat dit de saturation il y a trop de composĂ© dissout, mais cela demande trop d'Ă©nergie pour fabriquer les premiers cristaux. A la faveur d'un dĂ©faut thermodynamique » qui peut ĂȘtre la rencontre d'une surface accidentĂ©e, ou une nouvelle modification de la pression et de la tempĂ©rature, la saturation est trop importante et le systĂšme va prĂ©fĂ©rer payer de l'Ă©nergie pour crĂ©er les premiers germes. Si la surface en contact du fluide est trĂšs accidentĂ©e, c'est-Ă -dire quâelle prĂ©sente de nombreux dĂ©fauts thermodynamiques sur sa surface, il y aura de nombreux points de germination. Aussi, une modification de la pression ou de la tempĂ©rature brutale et consĂ©quente favorisera aussi lâobtention dâun grand nombre de fois lâĂ©tape de germination passĂ©e, se prĂ©sente l'Ă©tape de croissance. En effet, les germes formĂ©s sont eux aussi des " dĂ©fauts thermodynamiques ", ainsi le composĂ© dissout dans le fluide va continuer Ă prĂ©cipiter du fait de la saturation en favorisant la croissance des germes. Si le fluide qui alimente la croissance des germes est trop sursaturĂ© on observera aussi la crĂ©ation de nouveaux germes de façon concomitante Ă la croissance des autres germes. La morphologie du cristal une question dâĂ©nergie de surface Pour comprendre la forme d'un cristal il faut s'intĂ©resser Ă la cristallographie, plus prĂ©cisĂ©ment Ă l'ensemble des relations de symĂ©trie existant dans une maille groupe d'espace ainsi que les positions des atomes dans cette maille. Avec ces informations, on peut calculer l'Ă©nergie nĂ©cessaire Ă la crĂ©ation d'un plan atomique Ă la surface d'un cristal Ă l'aide de ce que l'on appelle les reconstructions de Wulf. GrĂące Ă ces reconstructions il est possible de connaĂźtre Ă lâavance les diverses formes cristallines dâun comprendre mieux la raison de la forme dâun cristal, il ne faut pas ignorer que la nature est fainĂ©ante et que lorsqu'on lui laisse le choix et le temps, elle choisit toujours les solutions qui lui coĂ»tent le moins d'Ă©nergie. Ainsi, la forme d'un cristal tĂ©moigne des conditions physiques qui prĂ©valaient lors de sa croissance, car c'est la forme qui a coĂ»tĂ© le moins d'Ă©nergie. AprĂšs cette Ă©bauche de raisonnement, il faut savoir que les choses ne sont pas toujours aussi simples. Une face cristalline est aussi une discontinuitĂ©, une surface oĂč les atomes ne sont pas liĂ©s chimiquement comme les atomes du cĆur du minĂ©ral. Cela revient en quelque sorte Ă casser des liaisons l'approximation est un peu brutale mais correcte. Or dans le milieu de croissance, des espĂšces solubles sont capables de s'absorber Ă la surface en se liant faiblement avec les atomes de la surface. On peut stabiliser des plans qui coĂ»tent normalement trĂšs chers, et en dĂ©stabiliser d'autre qui sont normalement facile Ă payer. Ainsi on modifie la forme finale du cristal cette fois-ci sans modifier les conditions physiques. Ces phĂ©nomĂšnes de stabilisation peuvent ainsi induire des morphologies cristallines qui ne devraient pas ĂȘtre habituellement observĂ©es. Quand des espĂšces chimiques sâabsorbent en surface et donc stabilisent les plans prĂ©sentĂ©s, ces surfaces sont moins accessibles pour continuer la croissance suivant ces plans. Ainsi ce sont les plans les moins stables, ceux qui ont peu, voire pas, de molĂ©cule en surface, qui croissent le plus vite. Comme ces plans sont instables ils finiront par ne plus ĂȘtre reprĂ©sentĂ©s lors de la croissance, privilĂ©giant ainsi la croissance lente des plans les plus choses Ă©tant rarement aussi tranchĂ©es, on peut alors invoquer les deux effets, c'est Ă dire les conditions physiques pression, tempĂ©rature, vitesse de cristallisation, ainsi que les conditions chimiques pH, espĂšces en solution pour expliquer les diverses formes adoptĂ©es par les minĂ©raux. Ces deux mĂ©canismes expliquant la forme des cristaux sont gĂ©nĂ©raux et ont lieu dans tous les milieux. En complĂ©ment dâinformation on ne saurait trop vous conseiller de suivre tous les liens donnĂ©s dans cette page.
RECONNAITRE UN SOLIDE CRISTALLIN Pour savoir si un solide est amorphe ou cristallin, on observe la rĂ©partition dans la matiĂšre des atomes qui le composent. Dans un solide amorphe, les atomes sont dĂ©sordonnĂ©s, alors que dans un solide cristallin, ils sont organisĂ©s selon un motif gĂ©omĂ©trique pĂ©riodique. Ils sont donc comparables Ă un pavage rĂ©parti Ă©galement dans lâespace. La silice est ici sous forme cristalline on peut repĂ©rer un pavage hexagonal qui recouvre l' silice est ici sous forme amorphe ou vitreuse il n'existe aucun motif pĂ©riodique dans la rĂ©partition des atomes d'oxygĂšne et de silicium. Ce schĂ©ma est une reprĂ©sentation du verre tel que nous l'entendons, c'est pourquoi le verre appelĂ© cristal n'est oas rĂ©ellement un cristal, les termes verre et cristal s'excluant pĂ©riodicitĂ© des atomes entraine de nombreuses propriĂ©tĂ©s propres aux solides cristallins. On distingue trois types de solides cristallins Les cristaux ioniques, composĂ©s d'ions. La cohĂ©sion entre les ions est alors trĂšs forte, et assurĂ©e par l'interaction Ă©lectrique ou coulombienne Les cristaux covalents, composĂ©s d'atomes. La cohĂ©sion entre les atomes est ici assurĂ©e par les liaisons covalentes entre les atomes. Les cristaux molĂ©culaires, composĂ©s de molĂ©cules. La cohĂ©sion entre les molĂ©cules Ă©tant assurĂ©e par des liaisons de Van der Waals ou par des liaisons hydrogĂšne est par consĂ©quent assez faible. Un cristal ionique de NaCl, pius connu comme Ă©tant le sel de cristal covalent du carbone le cristal molĂ©culaire de l'eau la glace.